Dans un contexte de mondialisation des affaires, de nombreux professionnels du droit doivent désormais traduire des documents juridiques. Cela permet de transmettre les messages ou de partager des informations à des lecteurs étrangers. Huissiers de justice, juristes, avocats ou notaires, les spécialistes doivent cependant collaborer avec des experts pour assurer la qualité de la traduction. Aussi, avant de contacter un partenaire, il convient de bien planifier le déroulement du projet.

Les différents enjeux de la traduction juridiquetraduction juridique

On dénombre plus 6000 langues parlées dans le monde. Et avec la mondialisation des échanges, les besoins en traduction sont en constante hausse. Les professionnels du droit sont d’ailleurs particulièrement concernés par ce phénomène. Les partenaires, clients ou étudiants amènent souvent ces experts à produire des documents dans une langue étrangère.

Seulement, la traduction juridique est un exercice délicat. Certes, la maitrise de la syntaxe, de la grammaire et des conjugaisons reste indispensable. Mais le véritable enjeu consiste à confronter deux systèmes juridiques. En effet, à la différence des sciences dites « exactes », le droit n’est pas universel. Chaque pays a en effet élaboré sa culture et sa terminologie juridiques. Le traducteur doit alors maitriser son domaine ainsi qu’un vaste vocabulaire technique et pointu.

Tout cela requiert donc de réelles compétences, voire une spécialisation. C’est pour cette raison qu’il faut contacter un professionnel. Le choix du partenaire dépendra entièrement des besoins de chacun. Mais dans l’idéal, il vaut mieux recourir à une agence. Gage de qualité, cette solution permet aussi un meilleur respect du budget et des délais. Bien sûr, avant de conclure un contrat, l’auteur doit bien organiser son projet.

Les étapes à suivre pour mettre en place un projet de traduction juridique

Avant de recourir à un service de traduction professionnel, il est conseillé de vérifier plusieurs points. Ainsi, pour éviter la divulgation des textes avant la publication officielle, on doit s’assurer de la discrétion de l’entreprise. Celle-ci doit alors s’engager à respecter une confidentialité absolue des dossiers, qui lui sont confiés. Par ailleurs, il faut également s’informer sur les compétences des traducteurs, qui se chargeront de la mission.

Après avoir choisi la structure, on peut désormais organiser son projet de traduction juridique. La première étape consiste à préparer les fichiers sources. Word, PDF ou HTML, le choix du format reste libre. Cependant, avant d’envoyer les contenus, le client doit s’assurer que les propos utilisés sont clairs et exempts de faute. Ainsi, les agents auront une bonne compréhension des documents. Ce qui évitera les erreurs de formes et de fonds.

Un entretien préalable avec l’équipe de l’agence sera aussi nécessaire avant d’entreprendre le travail. Durant ce briefing, l’auteur expliquera dans le moindre détail ses besoins, comme la langue cible, le nombre de caractères ou encore le deadline. Enfin, afin de préparer son budget, il est essentiel de demander un devis détaillé auprès du cabinet.